Texte écrit après avoir lu Révolution d'Emmanuel Macron (liste des raisons pourquoi je crois en lui)

(texte que je voulais publier sur Facebook)

Pourquoi je vais oeuvrer pour la candidature d'Emmanuel Macron.

Alors que j'avais décroché de la politique depuis 2002... (où j'avais pris la parole au micro sur la place du Ralliement pour lire devant la foule une partie d'un long texte intitulé « Rassemblement-réflexion » duquel le Courrier de l'Ouest avait cité quelques phrases), Emmanuel Macron m'a redonné confiance. Ce fut une révélation la vue du documentaire « Emmanuel Macron, la stratégie du météore » : j'aime sa vision de la France et j'aime l'homme qu'il est (et la femme qu'il a à ses côtés, et que j'aimerais que la France ait en tant que première dame). Il a touché mon cœur. J'ai vu beaucoup d'autres vidéos (dont « Ce qu'il y a dans la tête d'Emmanuel Macron » - et même une vidéo d'un détracteur pour que mon emballement ne soit pas naïf, mais lucide) et, surtout, j'ai lu son livre « Révélation » qui m'a confirmé dans mon choix.

Je crois en lui pour des tas de raisons : sa cohérence et sa crédibilité en sont les deux principaux piliers.

• Je crois en lui parce que l'âge pour gouverner n'est pas le plus important (on a eu plein de « vieux » qui nous ont déçu – on a eu des rois qui ont fait la gloire de notre pays ayant régné très jeune : Louis XIV, par exemple). 

• Je crois en lui parce que les polémiques qu'il y a eu sur Emmanuel Macron et les procès qu'on lui a fait sont l'arbre qui cache la forêt, et sa forêt est bonne et belle. D'ailleurs il a su s'excuser à l'Assemblée nationale pour des paroles qu'il a regretté. Comme il le dit dans son livre : tout homme a droit à l'erreur...

• Je crois en lui parce qu'il est resté debout face à l'adversité. Et il le restera.

• Je crois en lui de par ses multiples vies, ses multiples expériences et compétences (dont en économie, le « nerf de la guerre »...)

• Je crois en lui parce qu'il incarne la voie du milieu, celle de la sagesse, parce qu'il veut sortir des clivages, unir plutôt que diviser, et que ses positions sont globalement justes, équilibrées, ses solutions globalement bonnes, et que je ne connais pas de globalement meilleur.

• Je crois en lui parce qu'il est en phase avec le monde d'aujourd'hui qui n'est plus le monde d'hier avec lequel ont gouverné Hollande et Sarkozy, sous le mandat duquel est apparu le numérique qui n'a cessé de transformer notre société. Faut-il rappeler qu'Emmanuel Macron a été ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique? Il sait ce dont il parle.

• Je crois en lui parce que sa vie montre qu'il a toujours fait ce qu'il a dit. Ce n'est pas un homme de la langue de bois.

• Je crois en lui parce que son premier désir n'est pas d'avoir le pouvoir mais de servir son pays. Parce qu'il est populaire mais pas populiste. Il ne dit pas seulement ce qui va mal, mais ce qui doit être fait, et qui est viable en plus d'être sensé, surtout, (ce qui est loin d'être le cas avec tous les partis) pour redresser la France.

• Je crois en lui parce qu'il n'y a pas d'hommes qui ne combattra mieux les extrêmes, les discriminations, et qui ne combattra mieux les inégalités, non pas dans un égalitarisme illusoire, mais dans un État de Droit (mais aussi de Devoirs), donnant donc une égalité des droits, et oeuvrant donc pour que tous puissent réussir et que tous ceux qui en sont aptes puissent avoir un emploi. Sa confrontation avec le porte-parole numéro un du Front National est exemplaire. Et ce qu'il dit dans son livre «Révolution d'une grande justesse »: « Ce qu'il faut, c'est combattre ses idées plutôt que de l'empêcher d'être représenté. » (à l'Assemblée nationale) Et quelles sont les deux grandes idées à combattre, tous partis confondus ? Un, celle qu'on peut sortir raisonnablement de l'Europe, deux, celle qu'on peut raisonnablement sortir de la mondialisation. Ces deux idées, sont des symptômes de désir de repli sur soi, ce qui n'est pas bon, et ces idées ne sont tout bonnement pas réalistes. Ce ne sont pas elles qui nous sauveront, mais elles qui nous fractureraient avec toutes les conséquences dramatiques que cela entraînerait.

• Je crois en lui parce qu'il veut redonner le maximum de pouvoir au peuple, en décentralisant, délocalisant. Parce que son idéologie politique et son idéalisme humaniste, sont soumis à la réalité du terrain. Que c'est ce qui marche qui prime avant les idées, qui doivent exister, mais être applicables et corroborées par la réalité.

• Je crois en lui parce que c'est un grand négociateur (on l'a vu avec des grandes entreprises, on le verra aussi bien dans les relations économiques et politiques avec le monde), mais qu'il ne fera aucun compromis sur ses valeurs démocratiques et humanistes.

• Je crois en lui parce qu'il est bien conscient des défis écologiques à relever et que ce n'est que par un maximum de technologie propre qu'on pourra les relever, il rend compatible écologie et économie (qu'on ne peut mettre de côté), car les deux sont désormais liés, l'avenir de notre planète et de l'humanité dépend de cette bonne intelligence de marche.

• Je crois en lui parce qu'il croit en l'humain plus qu'à l'argent. Ce n'est pas un capitaliste, mais un libéral humaniste, bien conscient des méfaits d'une certaine mondialisation capitaliste. Il croit en l'individu avant tout, et à sa liberté, et encore plus, je dirais, en la personne, en tant qu'individu responsable, autonome, qui a la pleine possession de ses moyens et de sa liberté dans le cadre des grandes lois non transgressives (je dis cela parce qu'on le dit beaucoup « transgressif » - la transgression a des limites qu'il respecte - il est surtout un homme libre, hors-normes et ce sont des hommes hors-normes qui ont fait évolué le monde dans le bon sens).

• Je crois en lui parce qu'il a donné l'exemple d'un homme fidèle à ses valeurs plutôt qu'à un parti, plutôt qu'à un homme, parce qu'il refuse le cumul des mandats : « quand la politique n'est plus une mission mais une profession, les responsables politiques ne sont plus des engagés, mais des intéressés. » (et c'est aussi pour cela qu'il s'est donné un temps en politique), enfin parce qu'il est pour un même renouvellement dans le fonctionnariat sclérosé par une « protection acquise pour toujours ».

• Je crois en lui parce que ce que ce que son livre propose c'est une révolution tranquille, mais nécessaire et urgente.

• Je crois en lui parce qu'il croit avant tout en l'ée monde notre culture, notre patrimoine, autant que notre économie. Sur la culture, voici ce qu'il dit : «Notre culture est ce qui nous rassemble. Elle nous lie. Elle ne doit pas être élitiste, au contraire. J'ai plusieurs fois vu ce que l'évocation d'un poème, d'un texte pouvait créer l'émotion et briser les barrières. Celle partagée dans des réunions publiques lorsque j'évoque Gide ou Aragon. Celle que j'ai ressentie en entendant Abd al Malik évoquer Camus. [...] Cet héritage est notre arme contre la division, c'est notre arme contre la radicalisation, c'est notre arme contre la résignation. »

• Enfin, OUI à une France redressée, une France libre, une France exemplaire, une France européenne et mondiale, une France du XXIème siècle, une France fraternelle, colorée, vivante !

• J'aurais pu développer davantage, ma liste de raisons de croire en lui n'est pas exhaustive ; j'aurais mieux structurer, mais c'est assez.

• Si comme moi vous êtes convaincu - pas seulement par ces pages, mais en vous renseignant sur Internet et surtout en lisant « Révolution » - que Emmanuel (« sauveur ») est l'homme-flèche, pas seulement parce que rapide fut sa montée, mais parce que sa cible est dans le mille, si vous croyez qu'Emmanuel Macron est l'homme de la situation, alors rejoignez-le, il a besoin de vous comme de moi.

• Et partagez cette publication.

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• Quelques temps avant j'écrivais ces notes à propos de la mondialisation et de l'Europe dont voudrait nous faire sortir le FN, mais ce que ne veut surtout pas Emmanuel Macron dénonçant les idées de l'extrême droite.

• Peut-on raisonnablement sortir de la mondialisation ?

• Non. La France est plongée dans le monde et le monde est dans la France, sur son territoire.

• La mondialisation est faite, irréversible en tant que processus historique (et de longue date) consommé. Nos grands défis actuels sont mondiaux : terrorisme, migrations, écologie. Et le plus simple bon sens est impérial : nous partageons la même planète, donc ces défis ne peuvent être résolus en se repliant sur soi-même, ce que propose ni plus ni moins le FN qui nie sans le dire (mais l'absence de parole sur ce sujet est concluante) le réchauffement de la planète comme il nie les camps de concentration du régime nazi pour qui il a une certaine sympathie, ça il ne peut le nier. Enfin, nous sommes liés les uns les autres, nous sommes interconnectés. Internet incarne cette interconnexion qui a toujours été.

• Peut-on raisonnablement sortir de l'Europe ?

• Non. L'Europe est l'aboutissement d'un même processus historique qui a pour origine un profond désir de paix sur un territoire riche de différences et surtout de similitudes, ce processus a d'autant de poids, de légitimité qu'il s'inscrit comme projet économique pour faire poids face aux autres grandes puissances économiques aux territoires beaucoup plus grand que  chaque pays européen: Les Etats-Unis, La Russie, la Chine. L'euro était l'aboutissement de ce processus.

• Les arguments du FN sont trompeurs, mensongers, non réalistes (ne correspondant pas à la réalité), et leur programme dangereux de ce fait et du fait de leurs valeurs anti-démocratiques :

• Le FN joue sur les peurs, les sentiments patriotiques.